Le voilà coincé, toujours sur son île déserte Avide Robinson ; fait prisonnier par l’or De son regard, savoure sa belle découverte Celle de ses rêves, inatteignable ; triste sort !
Il se l’imagine, plongé dans ses vagues brunes Ruisselant le long de son ombre - élégante Naïade ! Elle si belle, méritant même la Lune - Lui qui brûle pour elle d’une passion ardente
Hélas, les longs jours seuls s’étirent en vagues noires Chaque aube renouvelant l’amer désespoir Car il sait que jamais de ses chaînes terraines
Il ne pourra s’arracher, ni même percevoir Elle qui d’amour le consume, pouvant l’émouvoir L’éclat de cette muse, aux promesses lointaines