Il y a eu les temps de poudre ou nous étions des presque chi Nous évitions de nous lier, Trop fatiguer pour le chagrin. Nos seuls compagnons étaient les cartouches encore vierges.
Les visages s’étaient immobilisés, Il recrachait un souffle noir et grossier.
Les explosions se rapprochaient.
Le métal est peu loquace encastré dans les chairs. Quand il fuse dans l’air, il crie sa délivrance. Mais stopper par le corps, il devient vite très vieux. Il s’embourgeoise dans les muscles qu’il a sectionnés, Et sympathise avec l’os qu’il a fracassé.
Quand il pleuvait, nous suintions la rouille. En face, ils riaient de voir nos tuniques devenir ocre. Nous répondions par des gestes obscènes.
Finalement, j’aimais bien être un presque chien. C’était simple, les réponses étaient automatiques. Et les autres n’existaient plus.