Je suis restée ainsi longtemps, sur le banc Mon âme déchirée par des pensées d'antan Devant moi se tenait la pelouse sereine Et sur ma tête une ombre d'arbre et de peine Derrière moi, de la route le son d'une sirène Me parvint aux oreilles avec accablement Me faisant revenir à la réalité, loin De ce triste tourment fuyant De mon passé.