Sous mon masque Je sais que je respire Tandis que des soignants et leurs patients luttent avec obstination contre Le virus étrange qui nous a envahi Et qui s'obstine à nous tenir tous en sursis Bravant chercheurs, faisant fi de nos peurs Il aurait décidé de nous tromper encore Quand bien même nous voulons l'écraser Il n'hésite pas à nous faire un pied de nez Mais comme de tout cruel envahisseur Un jour on en parlera au passé On pleurera encore nos morts Mais avec un lointain cri du coeur Ce sera un fardeau d'alors Que nous ne pourrons jamais oublier.