Regards hyalins qui s'éclatent sur ma rétine. Tes lèvres comme des lames Découpent mes ecchymoses-gâteaux.
Tu croques mes hématomes multicolorés Comme des pétales de jacinthes cristallines; J'aspire ton visage marbré Et les lys de tes pupilles purpines.
J'aime ta peau bleue comme l'extase et meurtrie par ma hai Et tu voudrais m'abolir mais j'ai pris racine dans ton cer Ton sang de fée se coagule sous mes ongles, Que je t'aime ma princesse florentine, Que cet amour est laid et mécanique.
Les fruits d'étain S'écrasent contre nos corps, Maladifs et malachites.
Tu abhorres ma présence lacrymale, Les dépouilles de mes sourires-soleils Qui pourrissent maintenant, Dans un cimetière livide de sourires-anorexiques.