Au lointain aux abords d’un silencieux village S’est assoupi le corps d’un homme au doux visage Il porte les bijoux aux perles rougeâtres Tout au long de son cou colliers écarlates
Il partit pour les champs aux hurlements si sourds Un cadavre marchant aveugle vers le jour Où le souffle glacé gravira son échine Trouvant enfin la paix sur un doux lit d’épine
Puis d’un pas chancelant venait un vagabond Le corps de faim tremblant des rues sortit d’un bond Et la queue battant l’air la truffe dans le vent Il trouva tout offert le corps de cet enfant