Dis, m’aimes-tu vraiment ? Était-ce bien ta main sur ce papier Qui traça ce serment d’éternité ? Dis, y crois-tu vraiment ? Était-ce là la douce vérité Sur ce blanc où les lettres ont glissé ?
Dis-moi, hurle-le-moi J’ai besoin de promesses et d’espoirs Je veux vivre à travers tes mots et croire Dis-moi, arrache-le-toi Je m’accroche à ces lignes d’encre noire Pour éclipser mes peurs cachées du soir Dis-moi, et survis-moi De tes lettres dépend mon faible souffle Je n’ai que toi dans ce champ qui s’essouffle
Dis, m’aimes-tu vraiment ? Quand les bombes tonnent au firmament Que mon encre se transforme en leur sang Dis, m’aimes-tu vraiment ?