Merveilleuse tourmente qui toujours enivre Parfum unique, de quelles joies est-il fait ? Moi j'y sens l'aigre poussière d'un vieux livre La fraîcheur de cerises juste ramassées
Le frottis embaumant de l'herbe sur les pieds La chair douce d'un attendrissant bambin La chaleur craquante d'un feu de cheminée L'odeur du thym de l'enfance au fond du jardin
La vie est une armoire où l'on met sans cesse Les odeurs de nos souvenirs et où toujours Les étagères s'emplissent et enfin ne laissent Qu'un immense album de parfums pour nos vieux jours...