Elle a passé sa nuit dans de brûlants vertiges Au moins son pauvre cœur aura connu quelqu’or Sous sa peau mordorée ne battra plus encore Il n’est plus de ce monde et j’honore un vestige
Il n’est plus de ce monde et au bout d’une tige Six pétales s’élancent pour percer l’aurore La stellaire se pâme et dans les brises dort Au-dessus d’une tombe dont le sort la fige
Au-dessus d’une tombe des parfums s’érigent Lestes relents posthumes aux saveurs du corps Que j’ai étreint vierge et pur avant la mort
Que j’ai étreint aussi de ma paume qu’affligent Les souvenirs vivaces de tes vains efforts Ton souffle et ta morsure étaient de beaux accords