La vénus de l’hiver sentiment de présence Quand la neige à la porte se presse en silence Vient couvrir le bosquet de ses beaux seins de neige Et de ses doigts cueillir les feuillages d’or beige
C’est sa beauté distante dans le soleil froid La parure des ciels et le teint de sa voix Le souffle frénétique du vent dans les ombres Où reposent les morts dont le passé s’encombre
À fleur de peau souvent tout son givre au fenêtre Est un effroi qui tombe de son cœur déçu Pour mourir sur les yeux grands ouverts des poètes
L’angélus mon ami du dimanche apaisé Dans la fraternité du paysage nu S’étend seul dans l’écho qui s'invite au baiser