Nous vendangeons ce que les dieux daignent offrir De la moisson des champs des sueurs de ma terre De tous les fruits pulpeux que l’été peut mûrir La chair humide de ta bouche fut le moins amer
Sais-tu que ton prénom Elise Comme la mer est inlassable Et il ramène au bord des sables Le beau temps sur les grèves grises
Combien de trouvères s’égarent en voyage A chercher vainement où règne la beauté Tu m’as fait découvrir l’altière primauté Des yeux bleus insolents perchés sur ton visage
Sais-tu que ton prénom Elise Comme la mer est inlassable Et il ramène au bord des sables Le beau temps sur les grèves grises
Au paysage vert qui baigne son regard L’âme estivante suit les sentiers nivernais Moi j’ai trouvé l’Eden Là où mon rêve naît Ta mèche noire et lisse Elise où je m’égare
Sais-tu que ton prénom Elise Comme la mer est inlassable Et il ramène au bord des sables Le beau temps sur les grèves grises
Le Fidèle a sa Bible en guise de dictame Moi, poète attaché aux appels de ma plume J’examine mon doute que le temps exhume Et dans mon cœur penchée la courbe de ta flamme
Sais-tu que ton prénom Elise Comme la mer est inlassable Et il ramène au bord des sables Le beau temps sur les grèves grises