Je songe au soir divin sous l’abri des étoiles L’ombre fléchie des acacias des marronniers Remuaient sur les murs comme de minces voiles Feuillages soulevés par le vent timonier Mirant de la splendeur ému l’air provincial
Dans tes doux yeux vêtus d’une robe légère Se diffuse la nuit brèche d’ambre et d’ivoire Laissant filer descendre de brillants mystères Précieux et rare tout comme l’or noir
Au matin dans l’azur la couronne du roi Le long de mon allée aux noyers abondants La nature élabore et la flore verdoie Le verger délicieux, ton baume redondant Et Tu te fond dans mes pensées Je songe à toi
Je songe aux milles roses éployées dans tes yeux Par l’aile subtile de ton sourire offert Et l'infini candeur de ton charme injurieux Qui sans bruit malgré moi a mis mon coeur au vert