Flamboyant sont les néons qui nous entourent, Des «va-et-vient» font les hommes tout autour ; Tout comme des abeilles butinant nos fleurs, Nous les sentons bourdonnant à ces heures.
Ces heures nous angoissent, ces heures nous tracassent. Qui de ces hommes nous octroiera la passe ? Vite ! Vite ! Vite ! Telle est leur devise : «jouir» ? Après cela sans un regard... partir.
Ces hommes cherchent à cracher leur plaisir, A leurs pieds s'affaisse le goût du désir. Point d'amour, point de respect dans cela, Quand l'envie de se vider passe par-là...
L'humain se substitue à l'animal, Se surestime jusqu'à penser au mal. Nous ne servons qu'à combler un caprice, Jouons le jeu …usons de mots factices.
Victime, ce dernier ne voit que du feu, Quelques moments, nous voilà amoureux... Fictif désir dévorant nos pensées, Combien de temps le jeu va-t-il durer ?