Pauvre bulle dans laquelle je souffre, Elle m'aspire entièrement, lentement ; Tout en savourant mon corps qui s’essouffle. Ce dernier dévale un insondable gouffre… S’avérant le prélude des tourments, L’inéluctable voie au dernier souffle.
Me voici acculé au précipice, Amorphe, dénué d’énergie, je glisse. Il fait noir, mes mains se blessent à l’intouchable. A tâtons j’explore ce lieu ineffable, Ce site inconnu dans lequel j’atterris. Il s’agit cependant du lieu ou je vis.
Voilà l’effroyable stupéfaction, Cette géhenne s’avère être mon monde ! Pourquoi l’abhorrer si tel est mon donjon ? J’ouvre les yeux sur son côté immonde, J’assume mon univers car je l’aime, Ma foi aidera ce lieu à dilemme.
