Le soleil me brûle or la nuit m’apaise… Cette étoile que l’on nomme « vie » m’indiffère. A son regard, soudain, je me réduis en braise, Quand elle fait de moi, le pantin, son affaire.
S’immisçant souvent là où j’aimerais l’éluder, Ses rayons transpercent mes multiples protections Mais malgré mes efforts je n’y peux renoncer Car l’affronter est impensable, c’est un poison !
Avec ses airs de Gorgone révolue, En captant nos regards son sourire pointu Pétrifie sans vergogne les pauvres égarés…
Tu infliges à ton gré le mal comme le bien, Divinité sournoise aux principes malins, Ô vie ! A nous d’y prendre garde, humains, et d’y songer.