Voici le pire endroit que je connaisse, Jamais je ne me l’étais figuré. Le sentiment de régression ne cesse… Comment concevoir ce lieu délabré ?
Vivre ! En ces lieux, subsister est un leurre, Une utopie dont plus d’un s’en résigne. Un précipice sans fond, sans valeur… Ma survie journalière s’en indigne.
Un à un mes amis tendent leurs bras, La mort réserve une issue quelque part, Dans un lieu plus humain que cet état. Aidez-moi, avant qu’il ne soit trop tard.
Il fait noir, ce lieu manque de lumière. Les larmes, les pleurs y sont permanents, Je les entends à chaque heure, chaque instant Et je suis là à sonder ma misère
A défaut d’agir, me voilà enfoui… Je préfère me lier à la folie, Mon impuissance m'insuffle ce choix. Si mon état pouvait sauver leurs fois !