Le peuple vit de la lumière, de l’énergie, De belles rivières longeant des forêts Peuplés des plus beaux arbres et cyprès.
Etonné et charmé de leurs venues, Le peuple vit un peuple au visage ravit, Ces derniers eurent un accueil à bras ouvert.
Longtemps le soleil brilla sur ces tribus, Un soleil oppressant, lourd et sournois. Tels devinrent ces gens aux visages cois… La douce lumière ne fut que simagrée,
Malheureusement le peuple se trompa. Il y eut des cris et des grincements de dents. Cela durant très longtemps, trop longtemps.
L’esclavage naquit, ainsi que le fouet ! Le soleil omniprésent multiplia Davantage l’accablement en fracas. Ce doux paradis devint un magma sans fin. Le comble de la vie, d’un bonheur désuet !
Cependant le peuple soutint son honneur Eu le sourire aux lèvres dès le matin. Une étonnante volonté remplie d’espoir, Tel fut le pain comblant leur désespoir.
Ces images dessinaient une vision ; Un monde magique où le mal est futile Où chacun entame sa propre illusion ; Le repos de l’âme en parfaite harmonie.
Aujourd’hui le peuple se sustente à sa faim, Le fouet et les lourdes chaînes furent bannies. Depuis quelque temps le soleil irradie, Avec grand bien, sans le moindre malin. Le mal fut annihiler, la joie ravivée ; L’espoir ne fit défaut, le sort désenchanté, Car un sage pouvoir exauça leur rêve : Le peuple garda toujours le sourire aux lèvres.