J’aimerais ne jamais dormir Pour ne jamais cesser d’écrire Ecrire jouer et saisir la vie J’aimerais à toute heure créer A toute heure aimer procréer Epater mes amis Prodiguer mon envie de vivre Un pessimisme d’optimisme Annihiler toute dérive La fête à son paroxysme
Mes heures sont comptées Elles ne cessent de filer Finirai-je mes trente ans Je voudrais tant avoir le temps
La java dans son cœur La fête à toute heure
Dénué de toute indigence Comblé de toute intelligence
Provocations jamais gratuites Désire ardent avide de tout Très très vite Consommer les deux bouts Jusqu’à ne plus savoir vivre Jusqu’à ne plus savoir survivre Jusqu’à ne plus savoir suivre