Je n’oserai jamais y pénétrer, J’aurai le sentiment de la souiller. Mon Dieu, l’envie s’avère insoutenable, Quant à toute abstinence… inconcevable !
Suis-je un démon, un Satan, Dieu du ciel ? Qui m'interdira sa splendide entrée, Moi qui n’ai jamais goûté que le miel ? Voici le comble de l’ambiguïté !
Ô ma beauté, tout en toi est fait d’art. Chaque détail fut l’œuvre d’un génie, Je suis l’amant d’une belle égérie Résigné à éluder tout regard.
Tant pis ! J’y entre, voilà mon soleil ; Devant moi s’ouvre un monde de merveille. Insoutenable richesse qui m'attire, Dans une spirale où règne le désir.
Voici l’instant crucial : se retirer ! Noble abnégation ; devoir se maîtriser… Le plaisir fut grand, il purgea mon âme, Une telle œuvre ne mérite le blâme.