Dans mes bras, mon ami souffrait, dans mes bras. Les mots lui sortaient avec peine de la bouche, Un mal effroyable contemplait son état. Le rouge formait sur sa peau une couche, Une matière s’infiltrait dans mes doigts… De la lave ! Aussi brûlante qu’un soleil. Son corps entier se désagrégeait sous moi, Lui qui fit de ma vie une merveille… Le voilà parti vers quel univers ? Attends-moi, mon ami, je te suis solidaire.
Je ne peux m'expliquer ce qui survient ; Une roseraie m'indique le chemin : Celui-ci abouti au-delà des rêves. Une rose se dépose sur mes lèvres, Ma langue en déguste le doux nectar.
Me voici dénué de tout désespoir… Si heureux dans cet Elysée incompris, Mais au loin, son visage me sourit.
