Le poète n’a jamais cessé d’écrire, Usant de sa plume jusqu’à se détruire. Rien n’annihile sa volonté de créer, Son souffle de vie, sa seule destiné.
Doté d’un cœur lacéré, ne le brimons pas ! L’âme fragile vous abandonnera. Avec le temps resurgira le pardon Car ne l’omettons pas, son cœur est bon.
La puissance se puise dans la faiblesse, L'humilité regorge de tendresse, La vanité s’anéantit par le succès. L’écriture, elle, se pratique à l’excès.
Souvent le poète se frappe le cœur ! Acte indéniable, fort utile à son œuvre ; Sage lorsque retentit la mauvaise heure, Heureux et serein à l’issu du chef-d’œuvre.