Je les ai bouturés au p’tit bonheur la chance Entre cœur et raison, entre vierge et balance, Entre sacrés coups d’pot et coups de Trafalgar.
J’ai souvent jeté l’ancre au bar de la marine. Là, c’était l’un ou l’autre qui tenait le crachoir. Là, ça sentait le rhum, l’amour et la débine, Le quatre-vingt et un et le jeu d’Zanzibar.
Ca sentait le coco et le boudin créole E t parfois la bisbrouille sur le petit matin Quand l’un prenait la mouche rien que pour des babioles Alors on s’engueulait comme de vrais sagouins
J’ai souvent jeté l’ancre au bar de la marine. Là, c’était l’un ou l’autre qui tenait le crachoir. Là, ça sentait le rhum, l’amour et la débine, Le quatre-vingt et un et le jeu d’Zanzibar.
Au bar de la marine quand Christophe Colomb Au rythme des planteurs racontait ses naufrages Pour lui faire plaisir on l’suivait à la nage Et on l’raccompagnait Porte de Charonton
J’ai souvent jeté l’ancre au bar de la marine. Là, c’était l’un ou l’autre qui tenait le crachoir. Là, ça sentait le rhum, l’amour et la débine, Le quatre-vingt et un et le jeu d’Zanzibar
Il n’est jamais trop tard, je reviendrai demain Pour une gueule de bois ou pour une parlotte Pour un poker menteur ou pour une belotte Je perdrai mes culottes si tel est mon destin
J’ai souvent jeté l’ancre au bar de la marine. Là, c’était l’un ou l’autre qui tenait le crachoir. Là, ça sentait le rhum, l’amour et la débine, Le quatre-vingt et un et le jeu d’Zanzibar.