Le vent s’engouffre sous ma chemise, Dehors il fait un temps de chien. Le vent s’engouffre sous ma chemise, L’automne a le cœur au crachin. Et le pot-au-feu en Ardennes Fume sur la nappe à carreaux. Il a plu toute la semaine, On boit le Beaujolais nouveau.
Je n’ai pas la tête au moulin, J’ai le cœur à la Désirade Et mes jours sans fin je les brade Dès que l’automne vient en crachin
Le vent s’engouffre sous ma chemise, Je trouve le ciel bien trop bas. Le vent s’engouffre sous ma chemise, Le cafard m’emboîte le pas Je remets deux buches sur le feu Je vide un verre de pinardelle J’entends pleurer un violoncelle Il me mettrait les larmes aux yeux
Je n’ai pas la tête au moulin, J’ai le cœur à la Désirade Et mes jours sans fin je les brade Dès que l’automne vient en crachin
Les sanglots longs des violons Me font le même coup chaque automne Les sanglots longs des violons En remettent même des tonnes Le vent s’engouffre sous ma chemise Je trouve le ciel bien trop bas Quand la nostalgie est de mise Le cafard m’emboîte le pas
Je n’ai pas la tête au moulin, J’ai le cœur à la Désirade Et mes jours sans fin je les brade Dès que l’automne vient en crachin