Ce soir la lune boit beaucoup trinquent avec elle Ils trinquent à la santé du commun des mortels
Dans un bar quai des brumes ces deux marins givrés Font du gringue à la lune ils veulent la décrocher Armstrong chante pour eux What a wonderful day Un quidam anonyme se confie à son verre Il lui parle en sourdine en éclusant sa bière Armstrong n’en démord pas What a wonderful day Un sourire écarlate habille une fille en fleur Le rimmel dégouline chez une fille en pleurs
Ce soir la lune boit beaucoup trinquent avec elle Ils trinquent à la santé du commun des mortels
Dans un bar quai des brumes il traine entre deux âges Et il offre à la lune un whisky douze ans d’âge Guinsbar chante Elisa et puis la Javanaise Un quidam déplumé a perdu au poker Il faut dire qu’il jouait contre Johnny Walker Guinsbar n’en finit pas d’chanter la Javanaise Juste à l’heure du rencart un dealer discrétion Passe de tables en tables déposer ses paxons
Ce soir la lune boit beaucoup trinquent avec elle Ils trinquent à la santé du commun des mortels
Dans un bar quai des brumes un maqu’reau gominé Perd son temps près d’la lune il voudrait l’embringuer Maintenant Salvador leur chante faut rigoler Un plus givré qu’un autre apostrophe Cambronne La lune le regarde et la lune s’étonne Salvador continue il chante faut rigoler Le bar du quai des brumes va fermer ses volets Le bar du quai des brumes va fermer ses volets
Lorsque la lune boit beaucoup trinquent avec elle Ils trinquent à la santé du commun des mortels