Il cueillait l’églantine la rosée à la main Il aimait lui offrir par un matin frileux Il cueillait l’églantine la rosée à la main Pour un sourire si tendre pour un regard si bleu. Maintenant il vit seul en arrière-saison A la traine des jours avec quelques peut-être Il regarde les gens passer sous sa fenêtre Il invente leur vie et leur qu'en dira t'on
En prenant le chemin qui les menait aux cimes Il est parti revoir revoir le Point Sublime Et ce chemin qui grimpe est très peu fréquenté Ils y croisaient parfois quelques vieux sangliers Le vent qui vient du Nord prend le froid des glaciers Il gèle à Point Sublime L’horizon se mérite Il est beau comme hier Un souvenir hésite Cette noce était-elle leur noce de papier ?
Des oiseaux dont les ailes dessinent de grands deltas Partent de Point Sublime vers Saint Martin d’en bas Ils les suivaient jadis ces oiseaux de passage De là-haut jusqu’en bas jusqu’en fin de voyage. Des plaisirs enfantins planent sur les souvenirs Allez savoir pourquoi un jour ils vous taraudent Des plaisirs enfantins planent sur les souvenirs Allez savoir pourquoi un jour ils vous taraudent
Il cueillait l’églantine la rosée à la main Il aimait lui offrir par un matin frileux Il cueillait l’églantine la rosée à la main Pour un sourire si tendre pour un regard si bleu