Sur ton lopin de terre promise Il fait un temps un temps de chien. Le vent s’engouffre sous ta chemise L’automne a le cœur au crachin. Et le pot au feu en Ardennes Fume sur la nappe à nappe carreaux Il a plu toute la semaine Tu bois le vin le vin nouveau.
Tu n’as pas la tête au moulin En attendant une embellie Tu trimballes ta nostalgie Et tu regrettes l’été indien.
Le vent s’engouffre sous ta chemise Tu trouves le ciel bien trop bas. Dans la grisaille qui s’éternise Le cafard t’emboite le pas. Et le vent le vent chante triste Dans le bois des grands sapins bleus Où son archet de ce violoniste Te mets les larmes les larmes aux yeux.
Tu n’as pas la tête au moulin En attendant une embellie Tu trimballes ta nostalgie Et tu regrettes l’été indien.
Cette semaine sous le ciel bas Pas de trace dans la clairière Du vieux sanglier solitaire. Pas de rencontre au coin du bois. Sur ton lopin de terre promise Il fait un temps un temps de chien. Le vent s’engouffre sous ta chemise L’automne a le cœur au crachin.
Tu n’as pas la tête au moulin En attendant une embellie Tu trimballes ta nostalgie Et tu regrettes l’été indien.