Tu m’offres cette der moi je vais t’écouter Me raconter ta vie sans poser de questions Si tu as l’coeur en berne tu pourras écraser Une larme ou pleurer pleurer à gros bouillon Le temps de cette der et nous ferons la paire Vers les trois heures du mat dans ce bistrot d’Asnières Si t’es cocu mon frère car on ne sait jamais Nous le serons ensemble ensemble si tu permets
Tu m’offres cette der écoute moi mon frère Je suis juste un quidam un presque rien du tout Un menteur au pocker dans ce bistrot d’Asnières Toi t’es un rien qui vaille mais ça reste entre nous Toi tu rêves ta vie dans la brume des jours Tu prends le tout pêle-mêle les rires et les soupirs Moi je prends le meilleur en oubliant le pire Et à contre malheur je peins à contre-jour
Tu m’offres cette der Nos quatre vérités Viennent tordre le cou à la désespérance Il est trois heures du mat ton dernier coup de dé Il t’a rapporté gros c’est un sacré coup d’chance Sur notre écran de veille où le passé rallume Dans ce bistrot d’Asnières un diaporama Tu revis tes amours moi mes bonheurs posthumes Je réponds à comment mais jamais à pourquoi
Tu m’offres cette der écoute moi mon frère Je suis juste un quidam un presque rien du tout Un menteur au pocker dans ce bistrot d’Asnières Toi t’es un rien qui vaille mais ça reste entre nous