Ma muse fait à moi ce qu'aux voiliers le vent. Elle gonfle mon coeur des plus tendres élans. Elle me fait avancer de sa simple présence, Me comblant constamment de sa bienveillance, Et me déchire les voiles, de temps en temps.
Ma muse me tourmente et me tient vigilant, Comme un drapeau au vent j’épouse ses mouvements. Tant de son être précieux elle m’inspire, Qu’elle me fait oublier tout ce qui me déchire. Je ne vis plus... sans ses envoûtements.