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Gaylord LEBAS

à jamais.

La peau sèche et les genoux blancs
J traîne le corps d’un enfant
Le sol ne me supporte plus
Je sombre au fond de cette rue
Nommée rue verlaine
Où mon cœur se brise comme de la porcelaine
Obscurantisme exacerbée d’une triste existence de dénie
Qui ne cesse de se faire blamer
Bleu à l’âme, il erre sans envie
Ne sait plus rien faire d’autre que d’aimer
L’unique objet légitime
Comme un hylne
A sa destinée
A son aimée
Il s’ouvre les veines
Pour éviter les peines
Désarmé devant la triste réalité
Celle qui l’emporte dans une terrible mélancolie
Au delà de tout espoir il est anéanti
Par cette vie rêvée
Mais qui ne reste qu’un rêve
Il n’attend plus que cette trêve
Qui s’est transformée en l’espoir de sa vie
Il heurte la vie
Pour elle
Pour qu’elle soit belle
Un cri du cœur plus qu’un cri du corps lors de ces nuits
Où nous mettons à bas toutes nos restrictions
Elle a cette force des jeunes femmes qui m’enivre lors de ce
L ‘homme comme moi subit les malédictions
Ne jamais savoir aimer plus de trois mois
Moi pour elle
Elle pour moi
J’en ai foi
Jusqu’au bout
Je resisterais à ce trou
Je pourrais tout te dire avec mes gestes
Je pourrais tout te faire sentir
Je ne veux plus vivre pour souffrir
Je ne veux que toi
Le soleil se joint à moi
Pour me montrer que tu es là
Bien plus encore qu’un simple relation
A deux doigts
A deux mains
A deux cœurs
A deux corps
A deux amours
A notre amour
Je crie
Je ris
Je vis
Je respire
Je réfléchis
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Et je t’aime comme je n’ai jamais aimé
Comme je n’aimerais jamais plus
Comme je ne peux aimer quelqu’un d’autre