Abattu par la vie Au coin d’une ruelle Dieu qu’elle était belle Cette vie Le sang coule sur le sol Au milieu des passants Il est resté transparent Ignorant de son rôle Sa peau se décolle sous la chaleur Personne n’a cherché à le retrouver Perdu au milieu des armées Que sont ces chiens producteur torpeur D’une unique vie de balafre Interminable chemin Plus rien n’est vain Il esquive ces balafres. Son corps reste éparpillé Là ou son âme s’est éveillé Son corps au sol Son âme s’envole Il ne méritait pas l’ignorance de l’homme Toute sa vie il aura vu sa vie comme un trône Jamais plus beau que le roi, il était roi Parmi les rois, l’amour était son cheval de Troie Mort pour la mort Vis pour la vie Il avait envie D’oublier ses torts Pour mieux mourir, Pour mieux s’éloigner Oublier le pire Qui est d’aimer.