Encore endormi de ne pas avoir réussi à s’endormir Une nuit en guise de prouesse, comme pour vernir Sa vie, ne plus dormir par peur de ne plus vivre Ne plus vivre par peur de ne plus se réveiller ivre D’une envie passée au trépas d’un jour nouveau écrire avec le sang qui s’écoule de tout ses pores Lettre après lettres pour évacuer ses torts Son mal-être chronique s’explique dans sa peau Des petits yeux ourlés de velours file un détour Au détour d’une ruelle que l’on nomme amour Un matin embrumé d’une nuit sans fin Quand dans un mot douloureux Votre cœur se feint sans fin L’amour d’une vie en devient terreux Un amer goût de chute La gravité est si brute Que dès le matin, notre corps mort Restera éteint à jamais.
