Lunette noir et pas tremblant Avançant délicatement Vers sa belle, fée du ciel De ses rêves, sans ailes Tout est vain sans fin D’un cœur sans tannin L’odeur n’a plus d’essence Quand elle ne panse Plus ses fêlures Baiser pure D’un ultime au revoir Dans un souffle de déboire Sa petite fée s’envole Sans elle il décolle Pour mieux s’effondrer Quitte à se brûler.