Je regarde la mer, mon coeur est torturé J'ai envie d'arracher, d'oublier mes pensées Mon corps est bien trop lourd, il ne s'envole plus Et je crie vers l'astral, je ne voyage plus.
Les années ont passé, le mal est revenu Je le croyais gelé, écrasé, disparu Il a fait son chemin dans le coeur d'un enfant Il me faut maintenant, assumer le présent.
La jeunesse est féroce et se croit infaillible Ses idées nous surprennent, nous sommes la cible Qui leur sert d'exutoire et cela fait très mal Ses flèches sont pointues et tout leur est égal.
J'apprécie mon cahier et même mon talent Dans ces moments de vie où l'amour est absent J'appelle à mon secours les mots adoucissants Et je retrouve en moi la paix de l'océan.