Travailleur acharné, de notre France en grève, De ce monde à l’envers, que dirais-tu, Balzac ? Car, ils te traiteraient, c’est sûr, d’affreux réac, Ces rois de carnaval se disputant la fève !
Comédie inhumaine et monde qui s’achève, Que dirais-tu, ce jour du foutoir de la fac ? De ces chanteurs sans voix issus de la Star Ac’ ? D’un humour sans esprit ? De romanciers sans sève ?
Par ta plume aiguisée et sans illusion, Quel roman tu ferais par la dérision Des ayatollahs fous nous menaçant du pire,
D’autres, main sur le cœur, vrais sorciers apprentis, Nous jurent que, demain, on rasera gratis ! Sur ton nuage assis, Balzac, tu dois bien rire !