Le ciel avait son age et les mots de sa lèvre De souvenirs perdus, chassés, indéfinis Ne se connaissaient plus, de son cerveau bannis Synapse ! O sang épais dont l’artère se sèvre…
Les yeux d’azur ont retenu tant d’innocence, Comme un miroir d’eau clair, comme un enchantement La vieille main tendue en murmurant maman D’une voix de cristal revenant de l’enfance…
Le port noble, elle garde encor la tête altière En ne sachant pourtant où la portent ses pas, Souriant au pays dont on ne revient pas… Alors, la nuit d’été plonge dans la lumière…