La biche affleure au tain tremblé de l'eau dormante. La terre en doux reflet luit en son oeil roussi, L'air trouble a des chaleurs de grands fauve adouci, L'arbre creux tend sa feuille ultime et flamboyante
Vers le ciel pommelé, mûri d'eau menaçante; Un champignon soulève un coin d'humus ranci Apeurant de fragrance un rayon indécis... L'adieu des frondaisons découvre au loin la sente.
Des chemins oubliés naissent des arbres nus, L'appel du fond des bois pleure des chants ténus. Un marron mûr qui tombe égrène l'heure lente.
Nul craquement, nul chant d'oiseau, nulle clameur: Tout n'est plus que silence et la forêt se meurt Au somptueux linceul de pourpre et d'amarante.