Fin août ! L’été déjà glissait vers son déclin. Un Apollon moussu soufflait sous la charmille Dans son pipeau de marbre. Un fusain, en écrin, Noircissait l’ombre verte où la source babille.
Dans les tilleuls, un bruissement : Le grand concert Des oiseaux enchante l’adagio : violon et violoncelle Qui présage la nuit. Le portail est ouvert. Un grincement léger signe la balancelle.
L’enfant guette, attentif, les lointaines rumeurs. Les bras chargés de lys, de roses, d’églantines, Maman va revenir. En ses bras cajoleurs, C’est le parfum d’amour que le petit butine.