Quand on a tout perdu, ses parents, ses amours, Beaucoup d'amis, morts, disparus, au fil des jours Et jusqu'à son soleil et ses chemins d'enfance, Il reste la beauté d'une rose qui danse,
Si forte et délicate, un matin de printemps, Il reste le sourire ému de mes enfants, Il reste à respirer l'aube sur ma terrasse, Dire "Mon Dieu, merci!" pour chaque instant qui passe...
Jamais rien demander, mais oser recevoir, Et ne pas repousser un sourire d'espoir, N'avoir au fond du coeur aucun regret ni haine, Regarder s'agiter sur cette immense scène
Des pantins affairés, des orgueilleux râleurs, Sans mépris, car, au fond, on sait bien qu'ils ont peur... Cet homme inconscient qui ne sait pas qu'il sème La désolation, eh bien! ... l'aimer quand même.