Naïve, impérieuse, elle allait, Catherine Par les chemins de boue, en son carrosse d'or Et, près d'elle veillait le géant Potemkine Pour voir, de ses yeux voir ses sujets et leur sort
Les moujiks s'inclinaient au long de son passage Et ce n'était partout que triomphe et que fleurs. La tsarine ignorait que dans chaque village Ceux qui l'applaudissaient n'étaient que des acteurs...
Les puissants n'ont-ils pas, tout comme Catherine Étendu sur le vrai leur idéologie? L'occident trompe-l'oeil, village Potemkine Couvre d'un manteau d'or l'immense gabegie.
Rome, Athènes croyaient à leur éternité Jusqu'aux moelles minées d'orgueil et d'impudeur... Oh! Homme qu'as-tu fait de cette liberté Que Dieu te consentit et faisait ta grandeur?