La vie semble volage Elle flirt avec tout ce qui est faux Les routes paraissent semblables Ruisselant sur elles comme il le ferait Le long d’une rivière A tout instant il peut chavirer Il coulera à pique car la pierre est déjà attachée à son cou
Les gens autour de lui sont des pions Ils sont prédestinés Ils font partie du décor Son nom sonne comme une insulte, Un collier cloué à sa peau Peu importe d’ailleurs car il ne veut pas qu’on le nomme Partout où il va ce sont des miroirs qui le poursuivent Impossible de les briser Impossible de se retourner pour détourner son regard De la réalité Il le sait