Quand les flocons pourpres Tomberont sur le pavé J’exalterai cette joie enfantine Bien des nuits étoilées Nous ont déjà ensorcelés J'entends tout du blanc mystérieux Ni biche, ni faon ne fredonne l'air expiré du printemps Une longue marche feutrée Nous guide jusqu'à la fin Juste un soupir... Seulement un soupir Et je suis vent Par-delà les abîmes écœurés Et les cœurs abimés Subsiste un voyage D'une profonde quiétude Où moribondes inquiétudes Se nourrissent de gaîtés