Les feuilles d'or, d'étain et de cuivre Tombent en tourbillonnant, Emportées par le souffle du vent ivre Qui les fais virevolter à leur enterrement.
Et le soleil tout la haut qui luit, Il regarde, de son œil emprunt de luminosité Répandant ses rayons roussis Sur la verdure qui se meurt, c'est la fin de l'été.
Mais les nuages se forment lentement, Lourds d'électricité et pesant, Obscurcissant le ciel clair, D'un monotone linceul éphémère.
Ne reste que la pluie, Les larmes d'un ciel en deuil, A cause de qui, la nature pâlit; Ôtant les dernières couleurs à ses feuilles.