J’aimerai par hasard, t’observer sous la lune, Retrouver ces instants de bonheur enivrants, Rencontrer ton regard aux accents d’infortune A l’heure ou les oiseaux auront cessés leur chant. Goute aux parfums d’antan que la gloire éclabousse Caresse du bout des doigts l’espace qui nous sépare, Moment ou l’on s’endort éreintés sur la mousse Et reprends ton envol à travers le brouillard. Les moments les plus doux sont toujours un peu rares Et souvent en pensées je suis auprès de toi, Il faut garder pour nous les secrets du hasard Le travaille pour nous un peu plus chaque fois. En écrivant ces vers, c’est vrai je pense à toi Embellissant peut-être un peu trop le passé C’est ma part de rêve, et mon refuge à moi, Le meilleur de moi-même, l’ultime sincérité !