Ce jour là il faisait grand vent et beau soleil, Une belle fin d’été, une journée sans pareil, Tes yeux nous regardaient, et tu semblais heureuse Des caresses sous ma main qui se voulaient trompeuses. L’air de l’après midi embaumait l’herbe sèche Et ton nez respirait les parfums qui allèchent Tu es belle ma princesse, tes yeux me font mourir D’amour et de tendresse, mais il nous faut partir, Et le temps qu’il nous reste ne nous laisse pas choisir. Si tu savais combien il est dur d’en finir. Te souviens t-il encore quand tu étais alerte, Des courses effrénées dans les champs de blé murs Des parties de plaisir courant dans l’herbe verte Des moments partagés avec désinvolture ? A force de repousser la décision fatale Ton coté immortel semblait nous rassurer Et il faut aujourd’hui y mettre un point final. On en oubliait même qu’il pouvait arriver. Jamais on oubliera dix sept ans de bonheur Tu laisseras dans nos cœurs ta marque indélébile Et les jours qui viendront apaiseront nos pleurs Mais je peux t’assurer ils seront difficile Et tu reposes là-bas tout au fond du jardin Sous une plaque de marbre à l’ombre du grand pin Malgré le vent du Nord, la lavande poussera Ta présence éternelle pour nous tous restera. De la peine de mort, moi farouche adversaire Faisant fi ! De ma honte j’ai pourtant laissé faire, Et la mort sans visage a encore frappé Me laissant à mes pleurs comme pour te soulager. Je n’ai plus qu’un désir, c’est que dieu me pardonne Que le ciel aujourd’hui apporte un démenti. Après toi je te jure il n’y aura plus personne, Et au moins on verra un chien au paradis