Mer turquoise aux dégradés de vert et de bleu, Sable blanc à s'en crever les yeux, Filaos et résiniers envahissant la plage, Fragiles paillotes enfouies dans les feuillages.
Une barque se balance à la surface de l'eau, Tout au loin joue une bande de cachalots, Les pélicans s'adonnent à leur jeu favori Volant au ras de l'eau, s'interpellant à grands cris.
Un pêcheur à la ligne stoïque attend son heure, Un îlien bronzé et un rien moqueur Sourit de la peau nacrée d'une touriste juste débarquée, Les vents alizés gonflent les voiles des régatiers.
Mets ton masque et tes palmes, viens, allons explorer Ce lagon merveilleux, cette nurserie protégée Des grands courants marins, de la houle du large, Cette immense réserve d'alevins et de coquillages.
Poissons papillon, poissons clowns ou poissons perroquets, Gorgones rouges, éponges démesurées, La mer nous offre un spectacle féerique, Inimaginable même dans nos délires oniriques.
Des milliers de minuscules créatures bleu fluo S'agitent en tous sens dans cet eldorado, La murène à l'affût dans son trou, Suit du regard un énorme mérou.
Des sources d'eau chaude perturbent la visibilité, Une tortue en profite pour se camoufler, Deux sèches nous observent de leurs yeux globuleux, Le monde sous marin est vraiment fabuleux.
Nos yeux émerveillés n'arrive pas à y croire, Allons à la case en attendant le soir, Nous pourrons tranquillement discuter De ce jardin d'Eden juste là à notre portée.
Demain plongée tout là bas à l'îlot, J'ai déjà réservé le bateau Il paraît que le site vaut vraiment le détour, Dernière gâterie avant notre retour.