Votre âme, madame, ressemble à un paysage A la lueur d'un soleil couchant Ne me demandez pas d'être plus sage Devant tant de grâce, ma vie en dépend
Pardonnez-moi madame, de ma franchise Mes sentiments sont purs et profonds Mon coeur est une glace qui se brise Lorsque vous tournez les yeux vers un autre garçon
Je meurs, madame, devant votre indifférence La solitude m'accable déjà de sa présence Lourd fardeau que ce silence Délivrez moi de cette souffrance
Sans vous, madame, mes mots ne sont que des mots Ternes,malhabiles et un peu sots Leur image manque de sensibilité Donnez moi la force de les enluminer