Tout en moi se meurt se meurt vendredi Adieu le bonheur au Pays des songes Je vomis cet air nuages maudits En croquant l’info des fausses oronges
Ma tête est en vrille et tremblent mes mains Pute d’injustice à vomir son rêve Le présent abîme l’aile du demain Et je me fous bien que le jour se lève
Automne anthracite à faire pâlir La rime étranglée par le crépuscule Les chagrins du soir viennent démolir Le soleil naissant de mes majuscules
La haine est profonde et ses crocs me saignent On meurt à tout va sur le macadam On crie on s’écroule funestes enseignes Prie pour Bataclan belle Notre Dame
Terre toi chacal mon Ange est en pleur A cause de toi hideux salopard Mon regard n’a plus ce toucher de fleur Et le mot pardon est sur le départ
Un foulard de larmes envahit l’espace Que me reste-il de mots à écrire Avant que s’envole le dernier rapace ? Que me reste-il de mots à vous dire ?