Les yeux Qu'ils soient marrons ou qu'ils soient bleus Ils ont la couleur de la mer Parfois tranquille parfois sévère Tes larmes, fines perles presque éternelles Laissent un goût chaud d'eau et de sel Sur ta joue, pareil aux vagues bleues
Les yeux Nous parlent et nous conduisent aux cieux Dans ces nuages ou tous nos cœurs Se rejoignent enfin sans pudeur Ils dévoilent nos secrets intimes Mais parfois ils trichent, belle victime Méfie toi des yeux langoureux
Les yeux Ils ne vieillissent jamais Monsieur Ceux de l'enfant, ceux du vieillard Sont capables des mêmes bagarres Et aussi des mêmes tendresses Toujours ils tuent ou bien caressent Mais jamais ne vieillissent Monsieur
Tes yeux Ils sont l'amour, ils sont le feu Et quand mes yeux captifs des tiens Se noient de larmes jusqu'au matin Tout recommence je reprends vie Merci ma tendre amie, car oui Pour ces instants je suis heureux