Au fond de moi, les espérances sont tenaces, Et justifient ma fuite sans laisser de traces, Dans l'inconnu de mes rêves de toujours, Ou j'avance a la recherche de l'amour.
Cet amour ou de volupté je m'enfonce Dans l'ardeur d'une rose, pourvue de ronces Qui me piquent jusqu'au sang de tendresse, Pour que de plaisir j'élimine ma détresse.
Mais toujours, le rêve prend le dessus, irréel, Sur mes espérances, qui elles, sont bien réelles. A ces rêves de béatitudes mon réveil est brutal, Et ma volonté brumeuse n'est pas triomphale.
A jamais! veiller aux abimes de la nuit, Pour que d'un rêve éveillé tout se réalise, Que l'amour, enfin, de passage, se gargarise Du nectar de la vie, sans la nasse de l'ennui.