Est-il vrai que tes rêves enfourchent des nuages Pour que naisse du vertige le visage qui t’est cher ? Est-il vrai, qu’aux retours de tes sublimes voyages Tu mélanges au silence une chanson amère ?
Arrache-toi déesse à cette terre collante. Invente un vol nuptial et dînons cœur à cœur De poussière d’étoiles, de comètes errantes, Nous rincerons nos doigts dans les pleurs des rêveurs.
Dans leurs cages osseuses, nos pensées rassasiées, Silencieusement expieront nos péchés Couvrant le cri du vent de leur confiteor.
Tu renaîtras alors, noble et fière Isis. Alchimiste vainqueur du mensonge et du vice, J’offrirai à ton âme un petit morceau d’or.